9 artistes de l’écArt exposent à Bettembourg
Peintures, fusains, photographies, gravures et sculptures
Le Groupe d’artistes l’écArt expose à la Galerie Maggy Stein, située au Château de Bettembourg, du vendredi 27 au dimanche 29 octobre. Le vernissage aura lieu le vendredi 27 octobre à 19 heures, les deux autres jours l’exposition pourra être visitée entre 10 heures et 18 heures.
Cette association regroupe des artistes de différentes origines, pratiquant différentes disciplines.
A travers des peintures, des fusains, des dessins, des gravures, des photographies, des sculptures, chaque artiste s’exprime, car derrière chaque œuvre il y a une histoire écrite, avec la volonté de faire émerger des souvenirs, de susciter la réflexion ou d’éveiller une émotion particulière, voir singulière, au contact d’une interprétation, de la réalité et de son imaginaire.
Dimension organique et thématique de l’intimité
La dimension organique se retrouve au sein du projet artistique de Yolande Benats. L’artiste a fait sciemment le choix d’une abstraction lyrique comme ouverture à une expression libre de la conscience, de l’éphémère et de l’univers. Des traces de paysages, de corps, de flore et de faune se laissent deviner dans ses tableaux. Pour ses peintures, l’artiste utilise l’huile sur toile, pour ses gravures, l’aquatinte et l’eau forte.
Rosana Faustino privilégie l’acrylique. L’artiste revendique le droit d’être multiple. Le monde change, la société et les hommes qui la composent évoluent en permanence. Elle aime explorer la thématique de l’intimité sur le plan sentimental, méditatif et atteindre le spectateur dans ce qu’il a de plus sensible. Elle vous fera découvrir lors de cette exposition, des populations polynésiennes autochtones de Nouvelle-Zélande, les Maoris.
L’art ne fait-il pas apparaître ce qui est invisible !
La doyenne de cette exposition est Mariette Rongvaux, née en 1937. Pendant de nombreuses années, elle a fréquenté les Beaux-Arts à Arlon, section peinture, dessin et textile. A Bettembourg, l’artiste montre des aquatintes, réalisées sur plaques de cuivre. La plaque est limée, lissée, enduite de vernis, ensuite elle la grave et la passe à la presse.
Professeur de langues anciennes et de lettres classiques, Marc Vanberg, crée des objets réalisés à l’aide de bois et de papier. Nombre de ses œuvres se présentent comme des haïkus graphiques et jouent sur la combinaison des matières et des textures.
Les peintures de Lucinda Luis, née au Portugal, sont chacune un morceau d’histoire personnelle ou imaginaire, car son cœur balance entre le vécu et l’imaginaire. Elle explique que, pour elle, peindre est juste un moyen pour faire apparaître ce qui invisible. La peinture nécessite d’une tête (la pensée), d’un cœur (le sentiment) et d’une main (la gestuelle).
Réactions et fusions
L’espace artistique de Danielle Kaye dévoile sa réaction à l’interdépendance des émotions primaires sur son émotivité. L’artiste se sert, en général, de l’impact des aléas de la vie pour visiter des lieux, intérieurs ou extérieurs, qui lui permettent d’évoluer dans l’art. Dans ses créations, elle découvre des merveilles qu’elle transforme tant en couleurs qu’en constructions abstraites ou figuratives.
Cédric Raths a découvert un médium écologique qu’il décline sous plusieurs formes pour réaliser de petites sculptures en mexid média. Il emploie l’étain pour réaliser des bustes en s’inspirant des techniques de moulage. Il apprécie représenter la beauté d’un corps humain et l’agilité des acrobates et des danseurs.
Astrid Auria réalise des peintures à l’huile. Ses sujets de prédilection sont, la mer, les compositions avec des personnages, des pêcheurs, des gitans, des paysages aquatiques qui lui sont inspirés par la Camargue et par la Bretagne.
Le portfolio du photographe Thierry Noben est impressionnant ! Il fait découvrir maints sujets au public. Il a beaucoup photographié les écorces d’arbres, car tout comme la peau de l’être humain, l’écorce sert d’enveloppe protectrice à l’arbre. C’est elle qui le protège contre les blessures ou un excès de chaleur ou de froid. Thierry pratique également, ce qu’il appelle la fusion. La fusion consiste à produire une nouvelle image qui conserve une partie de l’information contenue dans chacune des images originales. L’objectif du photographe est de créer une synergie, c’est-à-dire d’obtenir une image fusionnée géométriquement et ou sémantiquement plus riche d’une image initiale.
Vous avez trois jours pour visiter cette exposition. Profitez pleinement de ces découvertes artistiques des de qualité.