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Le 04/11/2024
Les artistes de l’Ecart exposent
au Palais Arlon, du 06 au 08 septembre
Quatorze artistes de l’EcArt asbl exposent leurs œuvres du 06 au 08 septembre au Palais Arlon ( 2, Place Léopold B- 6700 Arlon ). Le vernissage aura lieu le vendredi 06 septembre, à 19 heures. Les samedi 07 et dimanche 08 septembre, l’exposition sera ouverte de 10 à 18 heures.
Lors de cette exposition, le public aura également la possibilité d’apprécier des sculptures, des peintures, des gravures, des encres, ainsi que des bijoux, réalisés par : Anne-Marie Schneider, Astrid d’Auria, Danielle Kaye, Mariette Rongvaux, Rosana Faustino, Thierry Noben, Yolande Benats.
Je vous propose un petit d’horizon sur l’exposition, afin que vous fassiez connaissance avec leur discipline, avec leurs créations. Notre reportage sera publié encore cette semaine dans le quotidien « Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek » ( www.zlv.lu )
Ming Cao ( photographe )
Des carcasses de bâteau, la Camargue et la Bretagne, des émotions
A l’aide de ses peintures, Anne-Marie Schneider, emmène cette fois le public à découvrir de folles vagues, ainsi que des carcasses de bateaux usées par les vents et les marées, ainsi que par les grains et les tempêtes. Plus loin, Anne-Marie nous montre, ici une branche, là un arbre, ou encore une forêt enchantée. Laissez-vous porter par votre imagination et par votre âme d’enfant !
Astrid Auria réalise des peintures à l’huile. Ses sujets de prédilection sont, la mer, les compositions avec des personnages, des pêcheurs, des gitans, des paysages aquatiques qui lui sont inspirés par la Camargue et par la Bretagne.
En réaction à l’interdépendance des émotions primaires sur son émotivité, Danielle Kayese sert en général, de l’impact des aléas de la vie pour visiter des lieux, intérieurs ou extérieurs, qui lui permettent d’évoluer dans l’art qu’elle pratique tout en y découvrant des merveilles à transmuter tant en couleurs qu’en constructions abstraites ou figuratives. La beauté est partout et chacun recevra son décor pictural selon son propre vécu ou sa propre sensibilité.
Eaux fortes, Torgny en photos, bijoux en béton
Les œuvres que Mariette Rongvaux présentera lors de l’exposition au Palais d’Arlon sont des gravures ( eaux fortes et aquatines ), des aquarelles, ainsi que des broderies sur du tissu ancien. Mariette est inscrite dans divers ateliers à Tamines et à Arlon à l’Ecole des Beaux-Arts à Arlon. Elle se sent à l’aise dans cet univers où elle apprend à développer ses idées, ainsi que ses créations.
Ming Cao, collaborateur du Zeitung, est né à Shan’xi, en Chine en 1989. Il a terminé ses études à Essen, en Allemagne, à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts. Ce printemps il a remporté le 1er Prix du Photo-Club de Differdange ( Prix Sud Gaz – Ville de Differdange ). A Arlon il montre ses photos sur Torgny, sans doute à cause du remarquable jeu de couleurs de ce délicat village, de ses côteaux où pousse la vigne, ainsi que de ses repères historiques. Les paysages de Gaume, explique Ming, possèdent une douceur infinie, les villages hument bon l’herbe et les fleurs sauvages, la majorité des maisons possèdent leur caractère aux charmes bucoliques, la population y est accueillante….
La collection Intersezione de Rosana Faustino ouvre la porte de votre imagination. Les lignes et les surfaces se croisent et créent une vision unique et artistique en utilisant des éléments abstraits. Depuis l’an dernier, l’artiste s’est lancée également dans la création de bijoux. Elle utilise différents matériaux comme la pierre naturelle, l’argent et la noix de tagua, mais aussi le béton. A Arlon, Rosana va exposer ses superbes bijoux en béton.
Un concept esthétique et une approche lyrique
Le photographe Thierry Noben montre une série de photographies d’objets abîmés, usés, fissurés, rouillés. Son objectif est de magnifier la matière et de mettre en évidence, dans ses modifications, ses transmutations toute sa beauté. L’artiste-photographe fait ressortir le côté esthétique présent dans ces éléments ou sur ces surfaces et ce, malgré leur transformation par les intempéries et le temps. Le wabi-sabi est un concept esthétique et spirituel qui célèbre l’imperfection des choses. Axée sur la notion de beauté et du temps qui passe, cette pensées touche l’univers de l’art, de la littérature et du développement personnel.
L’artiste-peintre Yolande Benats propose une approche lyrique du paysage, des instants de quiétude glanés au fil des saisons et de la journée, lors de ses randonnées dans la nature. Elle capte magnifiquement bien cet instant précis qui apportera à sa toile ce qui en fait toute sa beauté. Chez Yolande, l’élément déclencheur du tableau résulte d’un moment d’immersion et d’une expérience sensorielle de jeux de lumière, d’ambiance, d’atmosphère. Chaque environnement offre des caractéristiques naturelles uniques. L’artiste traduit ces instants par la couleur, les formes et les vibrations dans des réalisations à l’huile ou à l’encre, sur toile ou encore sur papier.
Improviser des textures, un savoir-faire impressionnant, une expression vitale
L’écArt asbl a invité 6 artistes qui ne font pas partie de l’association à exposer leurs œuvres au Palais Arlon : Antoine Bodet, Béatrice Quick, Eck Lunkes, Esther Buscemi, Jacky Blancquaert et Nicole Christophe.
Elle est peintre et céramiste. Pour Béatrice Quick, l’œuvre naît de la matière. L’artiste expérimente le potentiel de l’argile, mélange différentes terres, y incorpore d’autres matières. Ses céramiques s’habillent de rides, de craquelures qui leur apportent de la force, du vide, de la fragilité, du silence. En peinture, afin d’habiter l’espace et se l’approprier, elle improvise les textures, les reliefs et les couleurs et travaille l’acrylique en relation avec d’autres matériaux comme le plâtre, le papier, le carton, pour leur apporter une autre vie.
Eck Lunkes est un artiste sculpteur qui joue avec les formes. Il a débuté par la réalisation d’œuvres en argile, il a sculpté différentes pierres et aime particulièrement travailler le marbre de Carrare. Sa rencontre avec le sculpteur Boutros Romhein à l’atelier Arco Arte à Carrare en Italie, lui a permis de découvrir ce sublime matériau. Il aime le travailler, jouer avec ses formes, façonner la pierre avec cette finesse qui est sienne, ainsi qu’un savoir-faire impressionnant. Dans le monde de la sculpture il est connu et reconnu pour son immense talent.
L’expressivité caractérise les réalisations artistiques d’Antoine Bodet. A la bas, c’est comme une catharsis face aux limites que lui imposent souvent le traumatisme crânien qu’il a subi. Ingénieur en aéronautique de formation, son accident lui a fait changer de trajectoire. Sensible à la Beauté depuis bien longtemps, la sculpture est ainsi devenue le vecteur de cette expression vitale. Ces émotions ainsi partagées trouvent leur sens dans la relation avec autrui. Elles deviennent un miroir, lieu de projection pour chacun.
Collages, du Political-Art, des libres interprétations
Lors de l’exposition à Arlon, Maria Esther Buscemi présente une sélection de collages, des collages réalisés à l’aide de différentes textures de papiers et de cartons. Elle expose également des sculptures réalisées à l’aide de techniques mixtes : aluminium, acrylique et acier. Ses sculptures sont ludiques : des poissons du fond des océans ou encore des oiseaux.
Né à Gand en 1956, Jacky Blancquaert est un artiste inspiré par les sujets politiques. Il présente, depuis une trentaine d’années, à contre-courant son Political Art conceptuel, des statements parfois réfléchis sur la politique nationale et internationale, l’actualité et l’histoire.
Les gravures de Nicole Christophe sont une libre interprétation de paysages tantôt émanant de son univers quotidien, tantôt des évocations de voyages. Certaines de ses œuvres sont des monotypes, d’autres des multiples pour lesquelles elle utilise différentes techniques. Dans sa palette de procédés, on retrouve on retrouve de l’aquantine, de l’eau-forte, du vernis mou, du sucre….
Le 13/05/2024
Vous êtes cordialement invités au vernissage le 02 mai, 19 heures
Exposition au Château d’Aspelt (Frisage) jusqu’au 12 mai
Une exposition de belle qualité dans une superbe résidence baroque
L’exposition de l’écArt, dans le cadre de laquelle vous découvrirez des artistes fort intéressants, est visible jusqu’au dimanche 12 mai dans le cadre romantique du Château d’Aspelt. Cette exposition est organisée par la Commune de Frisange.
Les artistes qui exposent leurs travaux actuellement dans les salles d’exposition du Château sont : Yoland Benats, Rosana Faustino, Danielle Kaye, Lucinda Luis, Thierry Noben, Mariette Rogwaux, Claude Schaal et Anne-Marie Schneider. Le Groupe d’artistes l’écArt a invité le jeune photographe Ming Cao à participer à cette exposition. Ming a remporté tout récemment le 1erPrix de la photographie à Differdange.
Notre article sera publié dans le quotidien « Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek » dans les jours à venir (www.zlv.lu)
Ming Cao (photographe)
Le château d’Aspelt est une magnifique résidence baroque qui a été édifiée en 1590, à l’emplacement de l’ancien château médiéval qui se dressait là trois siècles plus tôt. La ferme-château est restée exploitation agricole jusqu’au début des années 90. En venant voir cette exposition, vous découvrirez également la beauté d’un patrimoine magnifique, remis en état de façon respectueuse par la Commune de Frisange.
Informations pratiques :
Le Château d’Aspelt, ou Uespelter Schlass, se trouve au 37, Peiter Vun Uespelt-Strooss 5710 Aspelt. L’exposition sera ouverte les 3, 4, 5, 9, 11 et 12 mai, de heures à 18 heures. Vous êtes cordialement invités au vernissage qui aura lieu le jeudi 02 mai, 19 heures.
Ci-dessous, vous trouverez une brève présentation des artistes qui participent à cette exposition.
A travers ses tableaux, Yolande Benats transcris ses impressions, son ressenti face au monde qui l’entoure ou à la nature qu’elle observe. Yolande a fait le choix de l’abstraction lyrique comme ouverture à une expression libre de la conscience de l’éphémère de l’univers, de l’impact de l’homme sur son environnement, de la recherche de sérénité dans un monde trop pressé.
Récemment Ming Cao a remporté le 1er Prix photographique du Photo – Club Differdange (Prix Sudenergie). Il est né à Shan’xi, en Chine. Après avoir effectué des études universitaires dans son pays, il a étudié en Allemagne, notamment à la Kunsthochschule de Essen. Membre du Photo-Club d’Esch-sur-Alzette, il est photo-reporter et a exposé, entre autres à la Galerie du Théâtre d’Esch. Lors de cette exposition à Aspelt, il montre une sélection de ses photos Steam Punk.
Dans le cadre de l’actuelle exposition au Château d’Aspelt, Rosana Faustino présente sa collection Plages du Brésil. Il s’agit de petits formats qui offrent une perspective abstraite des plages brésiliennes. Cette collection propose une vision unique et artistique de l’environnement côtier du Brésil. En utilisant des éléments abstraits pour capturer l’essence et la beauté des plages de son pays d’origine et d’ouvrir la porte de votre imagination. Vous découvrirez avec plaisir sa nouvelle collection de bijoux en béton, ainsi que ses admirables fresques sur bois.
En réaction à l’interdépendance des émotions primaires sur son émotivité, Danielle Kaye se sert en général, de l’impact des aléas de la vie pour visiter des lieux, intérieurs ou extérieurs, qui lui permettent d’évoluer dans l’art qu’elle pratique tout en y découvrant des merveilles à transmuter tant en couleurs qu’en constructions abstraites ou figuratives. La beauté est partout et chacun recevra son décor pictural selon son propre vécu ou sa propre sensibilité.
L’artiste Lucinda Luis propose des dessins traduisant des moments d’histoire personnelle ou imaginaire. Lors de notre entretien avec elle, cette bien sympathique Dame nous a dit ce qui suit : Née au Portugal et installée au Grand-Duché du Luxembourg en 1973, je ne découvre le monde de la peinture que vers 2005. A petits pas je fais quelques heures d'atelier pour apprendre la technique des mélanges et la base du dessin. J'entre à l'académie des Beaux-Arts d'Arlon en 2008 où je suis formée en peinture et dessins d'après modèle vivant. Ma peinture est très personnelle et inspirée de mes promenades. Les portraits sont, pour le moment, inspirés de mes proches.
L’artiste-photographe Thierry Noben, exposera une série de photographies d’objets abîmes, fissurés, rouillés. Son objectif est de magnifier la matière et de mettre en évidence, dans ses modifications, ses transmutations, toute sa beauté. Il fait ainsi ressortir le côté esthétique présent dans ces éléments ou sur ces surfaces et ce, malgré leur transformation par les intempéries et le temps. Le wabi-sabi qu’il pratique est un concept esthétique et spirituel qui célèbre l’imperfection des choses. Axée sur la notion de beauté et du temps qui passe, cette pensée touche l’univers de l’art, de la littérature et du développement personnel. En regardant ces travaux de Thierry vous découvrirez cette philosophie du bonheur inspirée des moines bouddhistes et du taoïsme.
Spécialisée dans la réalisation de peintures et de gravures, Mariette Rongvaux, montre dans le cadre de cette exposition des aquatintes, des eaux fortes. Mariette nous a expliqué que la technique de l’aquatinte se réalise sur plaque de métal ou de cuivre. La plaque est limée, lissée jusqu’à ce qu’elle ne présente plus aucun défaut. Ensuite, elle est enduite de vernis, puis gravée et passé à la presse. La dernière phase est à la découverte du résultat.
Claude Schaal est essentiellement un peintre abstrait, ses thèmes de prédilection sont l’actualité, ainsi que la nature. Pour lui, la création est un pur moyen d’expression. Il peint ce qu’il ressent à un moment précis et laisse libre cours à son imagination. À l’aide de techniques mixtes alliant la peinture acrylique et la peintre à l’huile aux textures et au collage de matériaux divers, tels que papier, carton, tissu, sable, bitume). Claude crée ses tableaux avec l’intention de provoquer des émotions et la réflexion du spectateur, tout en lui laissant la liberté de trouver et de partager le message inhérent à sa peinture.
Anne-Marie Schneider est fascinée depuis toujours par le dessin et les portraits, les regards qui en disent long sur les émotions et l’âme humaine. Elle trouve son inspiration dans la nature, les arbres, l’eau, les reflets. L’artiste vous emmène dans son univers de lumière, de couleurs, de lignes ou de courbes. Séduite depuis longtemps par la sensualité de la peinture à l’huile, elle laisse courir ses pinceaux sur la toile afin de s’y plonger ou plus humblement sur le papier, en se laissant surprendre par les effets magiques de l’aquarelle.
Le 25/03/2024
Démarche de huit artistes au profit de la Fondation Autisme Luxembourg
de Michel Schroeder
Nous avons assisté à l’accrochage de l’exposition des artistes de l’Ecart qui va avoir lieu du vendredi 22 mars (vernissage à 19 heures) au 24 mars (ouverture le samedi 23 et le dimanche 24 mars de 10 heures à 18 heures, à la Galerie « Op der Kap », espace d’exposition de la Commune de Mamer au 70, route d’Arlon à Capellen. Cette exposition est organisée au profit de la Fondation Autisme Luxembourg.
Les artistes Yolande Benats, Rosanna Faustino, Danielle Kaye, Lucinda Luis, Thierry Noben, Claude Schaal, Anne-Marie Schneider (peintures) et Marc Vanberg, seront présents pour vous expliquer leur démarche artistique.
Yolande Benats, Rosanna Faustino et Danielle Kaye
À l’aide de ses travaux, l’artiste Yolande Benats livre sa lecture du jardin, et évoque ainsi ce monde végétal où tout vibre, où tout frémit, où tout se tient. Dans sa démarche, elle met la nature à l’épreuve de la couleur, de la lumière, des formes, de la pixellisation pour pousser la porte mystérieuse de son univers et en découvrir le sens caché. Yolande a fait le choix de l’abstraction lyrique comme ouverture à une expression libre de la conscience de l’éphémère de l’univers, de l’impact de l’homme sur son environnement, de la recherche de sérénité dans un monde pressé d’évoluer. Des traces de paysages, de corps, de flore et de faune se laissent devenir dans ses tableaux.
Rosanna Faustino ne saurait vivre sans peindre. En regardant son parcours artistique, on s’aperçoit qu’elle est souvent intéressée par les personnages perdus, perdus en eux-mêmes ou dans la société. Les personnages de l’artiste ne sont pas résignés, mais tous essayent de trouver leur voie, ils sont tous en quête d’identité. Elle revendique le droit multiple. Le monde change, la société et les hommes qui la composent évoluent en permanence. C’est pourquoi il est important d’être également en mouvement. Elle explore la thématique de l’intimité sur le plan sentimental, méditatif. Elle atteint le spectateur dans ce qu’il a de plus sensible et faire émerger les émotions, voilà sa belle démarche.
Ce sont des peintures à l’huile que présente l’artiste Danielle Kaye à Capellen. Danielle Kaye trouve son inspiration dans l’impact des aléas de la vie et des émotions tant poétiques que contemplatives, en explorant des lieux intérieurs ou extérieurs pour les traduire en couleurs, ainsi qu’en constructions tant abstraites que figuratives. Je reproduis ici, une partie de l’entretien que l’artiste nous a accordé : en réaction à l’interdépendance des émotions primaires sur mon émotivité, je me sers, en général, de l’impact des aléas de la vie pour visiter des lieux, intérieurs et extérieurs, qui me permettront d’évoluer dans l’art.
Lucinda Luis, Thierry Noben et Claude Schaal
L’artiste Lucinda Luis propose des dessins traduisant des moments d’histoire personnelle ou imaginaire. Lors de notre entretien avec elle, cette bien sympathique dame nous a dit ce qui suit : « Née au Portugal et installée au Grand-Duché du Luxembourg en 1973, je ne découvre le monde de la peinture que vers 2005. A petits pas je fais quelques heures d'atelier pour apprendre la technique des mélanges et la base du dessin. J'entre à l'académie des Beaux-Arts d'Arlon en 2008, où je suis formée en peinture et dessins d'après modèle vivant. Ma peinture est très personnelle et inspirée de mes promenades. Les portraits sont, pour le moment, inspirés de mes proches. »
L’artiste-photographe Thierry Noben explique que la couleur permet de coder une information. La couleur, précise-t-il, peut se décrire dans une approche artistique, qui recherche des indications capables de guider les praticiens dans leur perception de la couleur et de l'emploi des pigments pour reproduire ou évoquer la sensation de couleur. Les associations mentales des couleurs leur donnent une symbolique, qui peut varier quelque peu selon les cultures et les individus.
Claude Schaal est essentiellement un peintre abstrait, ses thèmes de prédilection sont l’actualité, ainsi que la nature. Pour lui, la création est un pur moyen d’expression. Il peint ce qu’il ressent à un moment précis et laisse libre cours à son imagination. À l’aide de techniques mixtes alliant la peinture acrylique et la peintre à l’huile aux textures et au collage de matériaux divers, tels que papier, carton, tissu, sable, bitume, Claude crée ses tableaux avec l’intention de provoquer des émotions et la réflexion du spectateur, tout en lui laissant la liberté de trouver et de partager le message inhérent à sa peinture.
Anne-Marie Schneider et Marc Vanberg
Anne-Marie Schneider est fascinée depuis toujours par le dessin et les portraits, les regards qui en disent long sur les émotions et l’âme humaine. Elle trouve son inspiration dans la nature, les arbres, l’eau, les reflets. L’artiste vous emmène dans son univers de lumière, de couleurs, de lignes ou de courbes. Séduite depuis longtemps par la sensualité de la peinture à l’huile, elle laisse courir ses pinceaux sur la toile afin de s’y plonger ou plus humblement sur le papier, en se laissant surprendre par les effets magiques de l’aquarelle.
Passionné de littérature et d’art, Marc Vanberg combine depuis quelques années son métier d’enseignant (professeur de langues anciennes/lettres classiques) avec une activité complémentaire artisanale (diplôme de reliure aux Arts et Métiers de Liège). Son amour du papier et du bois l’a poussé à se lancer dans la création d’objets de décoration, réalisés à partir de ces deux nobles matériaux, auxquels sont progressivement venues s’ajouter des créations artistiques, tels que cadres et sculptures. Dans les créations de Marc Vanberg, l’homme tient toujours une position fondamentale. Chaque œuvre offre l’occasion de s’interroger sur sa place dans le monde et dans l’univers.
GALERIE MAGGY STEIN BETTEMBOURG
Le 17/11/2023
9 artistes de l’écArt exposent à Bettembourg
Peintures, fusains, photographies, gravures et sculptures
Le Groupe d’artistes l’écArt expose à la Galerie Maggy Stein, située au Château de Bettembourg, du vendredi 27 au dimanche 29 octobre. Le vernissage aura lieu le vendredi 27 octobre à 19 heures, les deux autres jours l’exposition pourra être visitée entre 10 heures et 18 heures.
Cette association regroupe des artistes de différentes origines, pratiquant différentes disciplines.
A travers des peintures, des fusains, des dessins, des gravures, des photographies, des sculptures, chaque artiste s’exprime, car derrière chaque œuvre il y a une histoire écrite, avec la volonté de faire émerger des souvenirs, de susciter la réflexion ou d’éveiller une émotion particulière, voir singulière, au contact d’une interprétation, de la réalité et de son imaginaire.
Dimension organique et thématique de l’intimité
La dimension organique se retrouve au sein du projet artistique de Yolande Benats. L’artiste a fait sciemment le choix d’une abstraction lyrique comme ouverture à une expression libre de la conscience, de l’éphémère et de l’univers. Des traces de paysages, de corps, de flore et de faune se laissent deviner dans ses tableaux. Pour ses peintures, l’artiste utilise l’huile sur toile, pour ses gravures, l’aquatinte et l’eau forte.
Rosana Faustino privilégie l’acrylique. L’artiste revendique le droit d’être multiple. Le monde change, la société et les hommes qui la composent évoluent en permanence. Elle aime explorer la thématique de l’intimité sur le plan sentimental, méditatif et atteindre le spectateur dans ce qu’il a de plus sensible. Elle vous fera découvrir lors de cette exposition, des populations polynésiennes autochtones de Nouvelle-Zélande, les Maoris.
L’art ne fait-il pas apparaître ce qui est invisible !
La doyenne de cette exposition est Mariette Rongvaux, née en 1937. Pendant de nombreuses années, elle a fréquenté les Beaux-Arts à Arlon, section peinture, dessin et textile. A Bettembourg, l’artiste montre des aquatintes, réalisées sur plaques de cuivre. La plaque est limée, lissée, enduite de vernis, ensuite elle la grave et la passe à la presse.
Professeur de langues anciennes et de lettres classiques, Marc Vanberg, crée des objets réalisés à l’aide de bois et de papier. Nombre de ses œuvres se présentent comme des haïkus graphiques et jouent sur la combinaison des matières et des textures.
Les peintures de Lucinda Luis, née au Portugal, sont chacune un morceau d’histoire personnelle ou imaginaire, car son cœur balance entre le vécu et l’imaginaire. Elle explique que, pour elle, peindre est juste un moyen pour faire apparaître ce qui invisible. La peinture nécessite d’une tête (la pensée), d’un cœur (le sentiment) et d’une main (la gestuelle).
Réactions et fusions
L’espace artistique de Danielle Kaye dévoile sa réaction à l’interdépendance des émotions primaires sur son émotivité. L’artiste se sert, en général, de l’impact des aléas de la vie pour visiter des lieux, intérieurs ou extérieurs, qui lui permettent d’évoluer dans l’art. Dans ses créations, elle découvre des merveilles qu’elle transforme tant en couleurs qu’en constructions abstraites ou figuratives.
Cédric Raths a découvert un médium écologique qu’il décline sous plusieurs formes pour réaliser de petites sculptures en mexid média. Il emploie l’étain pour réaliser des bustes en s’inspirant des techniques de moulage. Il apprécie représenter la beauté d’un corps humain et l’agilité des acrobates et des danseurs.
Astrid Auria réalise des peintures à l’huile. Ses sujets de prédilection sont, la mer, les compositions avec des personnages, des pêcheurs, des gitans, des paysages aquatiques qui lui sont inspirés par la Camargue et par la Bretagne.
Le portfolio du photographe Thierry Noben est impressionnant ! Il fait découvrir maints sujets au public. Il a beaucoup photographié les écorces d’arbres, car tout comme la peau de l’être humain, l’écorce sert d’enveloppe protectrice à l’arbre. C’est elle qui le protège contre les blessures ou un excès de chaleur ou de froid. Thierry pratique également, ce qu’il appelle la fusion. La fusion consiste à produire une nouvelle image qui conserve une partie de l’information contenue dans chacune des images originales. L’objectif du photographe est de créer une synergie, c’est-à-dire d’obtenir une image fusionnée géométriquement et ou sémantiquement plus riche d’une image initiale.
Vous avez trois jours pour visiter cette exposition. Profitez pleinement de ces découvertes artistiques des de qualité.
Le 28/03/2023
Nous vous donnons rendez-vous à l'ancien palais de justice d'Arlon pour découvrir une exposition de huit artistes membres de l'association l'écArt.
Vernissage le vendredi 19 mai 2023 à 19h00.
L'exposition est ouverte du mardi au dimanche du 20 au 28 mai 2023 de 14h00 à 18h00.
Le 28/03/2023
En raison de la pandémie covid 19, l'exposition n'est pas accessible.
Le vernissage et la visite de l'exposition seront virtuels.
Le 28/03/2023
L'Association "L'écArt" a.s.b.l. présente sa première exposition le 27 février à la Galerie op der Kap à Capellen.
Ce collectif d'artistes propose une approche de l'art contemporain par différents supports d'expression, différents styles artistiques et par l'origine des membres et leur héritage culturel.
Différentes techniques d'expression artistiques telles que la peinture à l'huile, à l'acrylique, la peinture sur plexiglas, la gravure sur bois et sur lino, l'aquatinte, la gravure monotype, enfin la photographie et la sculpture.
Principalement dans le style figuratif qui reproduit les formes de la nature, les artistes abordent également l'abstraction où interviennent l'harmonie des couleurs et des formes.
Les membres du collectif sont originaires de 7 pays, du Brésil au Liban en passant par plusieurs pays européens.
Galerie op der Kap
70, route d'Arlon
Capellen
Vernissage : jeudi 27 février à 19 h
Heures ouverture : vendredi : 15 h – 19 h ; samedi : 14 – 19 h ; dimanche : 14 – 18 h
Le 28/03/2023
Rendez-vous à la Maison de la Culture pour y découvrir l'exposition : DIVERSITE DANS L’ART CONTEMPORAIN.
L’Association "L'écArt" est un collectif de dix artistes, autodidactes ou formés à l’Académie des Beaux-Arts d’Arlon et qui ont pour point commun d’habiter le Grand-Duché de Luxembourg ou la Province de Luxembourg. La diversité dans l’art Contemporain s’exprime - par les techniques d’expression : la céramique, le dessin, la gravure, la peinture et la photographie. - par les divers styles allant du figuratif à l’abstraction - par l’ origine géographique et l'héritage culturel de chacun. Ils proposent des peintures, gravures, photos, dessins et céramiques et vous invitent à découvrir leur chemin artistique, leur regard et, la reconstruction de leurs émotions, de l’environnement et du monde d’aujourd’hui, par la forme, la couleur et le medium choisi. Ils vous invitent à une lecture libre, à un dialogue ouvert avec leurs œuvres.
Le 28/03/2023
Rendez-vous au Théâtre d'Esch pour y découvrir une exposition de cinq artistes, membres de l'asbl "L'écArt". Aux cimaises, des peintures, des fusains et des photos vous invitent à découvrir leur chemin artistique, leur regard et leur écriture artistique, par la forme et la couleur, à travers des oeuvres tantôt figuratives, tantôt abstraites.